Richard Curtis revient : Il était temps

Lorsque j’ai vu que le nouveau Curtis était sur les écrans, j’ai pas hésité, j’ai plongé.

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Et j’ai trouvé ça cool.

Quel meilleur moment que le lendemain d’un nouvel an foiré pour annoncer à son fils qu’il peut voyager dans le temps ? C’est assurément ce qu’a dû penser le père de Tim au matin d’une Saint-Sylvestre mémorablement médiocre car voilà qu’après une convocation en bonne et due forme dans le bureau paternel, le jeune rouquin se voit révéler le secret familial. Il peut, comme tous les hommes de sa famille, remonter dans le passé, le revivre et revenir dans le présent.

il-etait-temps-photo-523b389cd5817Mate la bulle, le grand art.

Si la première réaction de Tim est de penser que la santé mentale de son papou est en train de se faire la malle, il ne tarde pas à aller vérifier ses dires. Comme préconisé, il s’enferme dans un placard, dans le noir, serre les poings, se concentre et… se retrouve à re-fêter la nouvelle année. Il détient donc un pouvoir hors du commun. Comment va-t-il l’utiliser ? L’argent ? Le succès ? Après discussion avec son père, Tim se rend compte que la meilleure façon de s’en servir est de le mettre au service de l’amour. Ca tombe plutôt bien parce qu’il rencontre Mary. En fait, pour que tout soit parfait, il la rencontre plusieurs fois pour la première fois et, tandis qu’il apprivoise son pouvoir, il se rend compte qu’avoir la mainmise sur le temps ne permet pas de contrôler la vie.

De la classe britannique, de l’humour subtil et de l’amour mignon-mais-pas-niais, la formule de Richard Curtis est simple mais elle marche toujours. Dans la lignée de  Love Actually et Good Morning England (rien que ça), Il était temps porte indéniablement la marque de son réalisateur et ça fait plaisir. Pour ça, Curtis s’est une nouvelle fois appuyé sur Bill Nighy, comme toujours synonyme de charme élégant, de flegme narquois et de rire pétillant. Il est parfait en père taquin et aimant et la relation qu’il partage avec Domhnall Gleeson paraît authentique à l’écran. Domhnall Gleeson, qui porte ici son premier gros rôle au cinéma, est drôle en prétendant mal dégourdi, attendrissant en fils complice et touchant en amoureux transi. A ses côtés, Rachel Mc Adams, en courtisée timide, s’impose en douceur et en tendresse.

En définitive, Il était temps est une comédie romantique comme on les aime, légère, douce et revigorante comme une éclaircie en Cornouaille. C’est rare, alors on en profite.

Point Potterhead : Oui oui, Domhnall Gleeson, c’est Bill Weasley. Bisous.

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