La grande aventure Légo, briques à brac de pop culture

Quand j’ai vu qu’un film légo allait sortir, j’ai pensé un truc du genre « HAHA… NO WAY ! » Et puis j’ai vu la bande annonce.

Et là, j’ai foncé.

TOUT EST SUPER GENIAL ! Non, vraiment, pour Emmet, ça l’est. Il est employé du bâtiment, déjà, ça c’est bien. Il a un casque de sécurité, ça c’est encore plus cool. Comme tous les habitants de Briqueville, son émission préférée c’est « chéri, il est où mon pantalon ? », ça c’est le top. Son président, M. Business, gère tout et il prévoit des mardis tacos avec guacamole à volonté, ça, c’est fantastique. Et en plus, toutes ses activités sont prévues à l’avance par un guide qu’il suit à la lettre, il n’a besoin de penser à rien et ça, c’est SUPER GENIAL ! Sauf que le quotidien si bien orchestré d’Emmet va déchanter un peu lorsqu’il va trouver, par hasard, un objet qu’il ne connaît pas. En plus de ça, il fait la connaissance d’une fille bondissante nommée Cool Tag qui lui affirme qu’il est le Spécial annoncé par une prophétie ancienne et qu’avec sa pièce mystérieuse, il peut sauver le monde du vil Lord Business. Comme il aime bien ses mèches émo et sa capuche de rebelle, il décide de la suivre.

Ce film n’a rien de subtil. L’humour est aussi massif qu’une brique de légo, le scénario tient sur une feuille A4 avec une écriture d’enfant, les personnages ont la profondeur d’un tapis de sol et la morale libertaro-individualiste est vue est revue. Du coup, vous vous en doutez, je me suis poilée tout du long.

Malgré quelques passages creux, les références constantes à la pop culture ont la capacité de ravir plusieurs générations. D’un point de vue technique, on oublie assez rapidement que tous les décors sont composés de pièces de légo (belle performance) tant les mouvements sont bien réalisés.

Avalanche de gags, graphisme soigné, clins d’œil à la culture d’aujourd’hui, La Grande Aventure Légo constitue un bon divertissement, à voir en famille.