Oscars 2014, le palmarès

Belles robes, remerciements, grands sourires et célébrations ; parts de pizza, selfie, larmes, surprises et déceptions. Voilà à quoi peut se résumer cette quatre-vingt-sixième cérémonie des Oscars. Ouais, un peu comme les éditions précédentes, quoi. Sauf que, ce qui a changé, cette année, c’est que j’ai réussi à tenir jusqu’à la fin de la retransmission. L’effet chômage mes lapins.

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La vérité c’est que j’ai dormi devant Paris Marseille pour pouvoir rester éveillée jusqu’à 6 heures du mat. A la fin j’étais un peu comme ça.

Commençons par le plus douloureux. Leonardo DiCaprio, nominé pour l’oscar du meilleur acteur pour son interprétation merveilleuse de Jordan Belfort dans The Wolf of Wall Street repart bredouille. C’est douloureux, non pas parce que Matthew McConaughey ne mérite pas la statuette (j’y reviendrai) mais parce que c’est tout simplement insensé que l’Académie n’ait toujours pas reconnu le talent de l’acteur. A part L’Homme au Masque de fer, sa carrière est un sans faute et il brille dans des registres toujours différents avec des performances toujours époustouflantes. C’était sa troisième nomination dans le cadre de l’oscar du meilleur acteur et la seule chose qui me console, c’est qu’il a été battu par quelqu’un qui, cette année, mérite de gagner.

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Sans rancune.

Matthew McConaughey a donc remporté l’Oscar du meilleur acteur pour son interprétation de Ron Woodroof, le cow-boy homophobe et séropositif de Dallas Buyers Club (Jean-Marc Vallée). Et comme je le dis ici, sa prestation est vraiment, VRAIMENT bonne et le film l’est tout autant, tout comme celle des acteurs qui l’entourent. Notamment Jared Leto, en travesti séropositif qui repart avec la statuette du meilleur acteur dans un second rôle (avec un génial discours de remerciement où il parle de sa maman, des victimes du SIDA, du Venezuela et de l’Ukraine). Je dis oui, oui, oui.

Par contre, ce n’est pas Dallas Buyers Club qui remporte l’oscar du meilleur Film mais bien 12 Years a slave, le drame de Steve McQueen retraçant le combat de Solomon Northup de la liberté vers l’esclavage vers, qui a été aussi récompensé pour la meilleure adaptation. Comme vous l’aurez deviné ce n’était pas mon favori mais, à choisir, je suis bien contente que la statuette ne vienne pas s’ajouter à longue liste des victoires de Gravity (j’y reviens).

Au passage, Lupita Nyong’o repart avec l’Oscar de la meilleure actrice dans son second rôle, raflant sa seconde statuette à Jennifer Lawrence (qui a encore perdu l’équilibre mais cette-fois-ci en sortant de sa limo sur tapis rouge). Là encore, c’est mérité (pas la chute de J-Law, l’oscar de Lupita Nyong’o, faut suivre), l’actrice étant tout simplement renversante en Patsey, esclave abusée par son maître.

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En plus elle était vraiment magnifique dans sa robe Prada.

J-Law a reçu, elle, de la pizza de la part d’Ellen DeGeneres, hôtesse de soirée assez sympathique. Quand on connaît l’importance du manger dans la vie de l’actrice, on se dit que ce lot de consolation suffit à lui rendre le sourire. Et tant mieux parce qu’elle a quand-même une raison pour paraître tristoune : le film pour lequel elle était présente hier soir, American Hustle, malgré 10 nominations repart bredouille.

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Yay, you go girl.

Une des raisons à cela est Gravity a raflé 6 Oscars notamment celui de Meilleur réalisateur pour Alfonso Cuaron. Les cinq autres sont plus tournés vers la technique. Alors certes, Gravity est un film bien sympa et il est nécessaire de récompenser la perfection technique déployée pour l’occasion. Cela dit, à mes yeux, malgré la prestation sans accroc de Sandra Bullock, la réalisation fluide d’Alfonso Cuaron et la musique très présente et justement récompensée hier, la fin médiocre du long-métrage le relaie de merveille technique à blockbuster passable.

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Bon allez, ça mérite quand-même une photo

Enfin, pour terminer avec les catégories principales, Cate Blanchett repart avec l’Oscar de la meilleure actrice pour son interprétation de Jasmine French dans Blue Jasmine de Woody Allen. Là encore, c’est amplement mérité tant elle donne de la substance au personnage.

A noter également, l’Oscar reçu par Her de Spike Jonze pour le meilleur scénario original, l’Oscar de la meilleure chanson originale pour Let it go de la Reine des Neiges, les deux oscars qui reviennent à The Great Gatsby meilleurs costumes et production design, le cocorico avec Mr Hublot qui remporte l’Oscar du meilleur court-métrage d’animation et surtout le record du nombre de retweets pour ce selfie d’Ellen DeGeneres.

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Ah et aussi ce photobomb de haut niveau de Benedict Smauglock Cumberbatch.

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Kikooo !

Sinon, j’aimerais clore cet article avec une question existentielle : comment ça se passe pour les changements de place au milieu de la cérémonie ? C’est écrit, chorégraphié ? Y a un plan ? Des répétitions ? Est-ce que le Dolby Theatre est le lieu d’un jeu de chaises musicales géant ? Ou bien les gens se lèvent s’asseoient selon leurs envies, vont manger des apéricubes en coulisse et prennent le premier siège qui vient ?

Si jamais vous avez une réponse, je prends.

5 réponses à “Oscars 2014, le palmarès

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  3. Oui c’est vrai que Léonardo Dicaprio n’a pas de chance, il a pourtant un énorme talent, il le mérite amplement mais par contre Matthew McConaughey, je le trouve tellement bon, il ne démérite pas autant je pense.

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